Guide pratique pour la cotation du retrait de sonde urinaire par les IDEL

Grâce à l’avenant 6 de la convention nationale des infirmiers libéraux, les infirmières libérales (IDEL) peuvent réaliser le retrait d’une sonde urinaire. Cet acte, inscrit dans la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP), nécessite une maîtrise des règles de cotation pour garantir une facturation correcte et une prise en charge optimale. Ce guide explore les cotations, les soins liés à l’appareil urinaire et les étapes pour effectuer cet acte. Pour plus de ressources sur la gestion des soins, visitez oly-app.fr.
Les soins urinaires réalisés par les IDEL
Les patients ayant besoin de soins pour leur appareil urinaire peuvent choisir un suivi à domicile ou à l’hôpital. En tant qu’IDEL, vous êtes autorisée à effectuer plusieurs actes, comme la pose d’un étui pénien, le cathétérisme urétral pour hommes et femmes, le changement de sonde urinaire à demeure, l’éducation à l’autosondage, le lavage vésical, la réadaptation de vessie neurologique et le retrait de sonde urinaire. Notez que tous ces actes, sauf le retrait de sonde, sont aussi réalisables par les sages-femmes. Chaque soin doit être prescrit par un médecin pour être remboursable.
Comment coter les actes urinaires
La cotation des soins urinaires dépend d’une prescription médicale claire. Voici les principales cotations selon la NGAP : le retrait de sonde urinaire est coté AMI 2, le cathétérisme urétral chez la femme AMI 3, chez l’homme AMI 4, le changement de sonde à demeure AMI 3 pour les femmes et AMI 4 pour les hommes, l’éducation à l’autosondage AMI 3,5, le lavage vésical AMI 1,25, la pose d’étui pénien AMI 1, et la réadaptation de vessie neurologique AMI 4,5. Pour des conseils sur la facturation, consultez oly-app.fr.
Les règles de cumul des actes
Certains actes urinaires peuvent être cumulés à taux plein avec le retrait de sonde urinaire, mais d’autres sont soumis à des restrictions. Par exemple, une surveillance post-opératoire (AMI 3,9) ne peut pas être cumulée avec une surveillance de cathéter perinerveux (AMI 4,2). Vérifiez toujours les règles de cumul dans la NGAP pour éviter des erreurs de facturation. Un guide détaillé sur la NGAP peut vous aider à optimiser vos remboursements.
Pourquoi et quand retirer une sonde urinaire
Le retrait d’une sonde urinaire est prescrit pour traiter une rétention urinaire aiguë ou chronique, après une chirurgie longue, en cas d’escarres avec incontinence, en soins palliatifs ou lors d’une immobilisation prolongée. Cet acte, valorisé à AMI 2 depuis l’avenant 6, peut être associé à d’autres soins comme la surveillance post-opératoire ou le changement de flacon de Redon. Assurez-vous que la prescription médicale précise l’acte pour une facturation conforme.
Les étapes du retrait de sonde urinaire
Pour retirer une sonde urinaire, suivez ces étapes : installez le patient sur une alaise absorbante, effectuez une hygiène des mains et mettez des gants non stériles. Dégonflez le ballonnet avec une seringue, bouchez le cathéter, puis retirez la sonde doucement en récupérant l’eau stérile. Réinstallez le patient confortablement, conseillez-lui de boire 1 litre d’eau sur 4 heures et de vérifier la reprise des mictions. Notez la date, l’heure et les réactions du patient dans son dossier pour assurer un suivi rigoureux.
Conseils pour éviter les complications
Le retrait d’une sonde urinaire peut entraîner des infections urinaires. Pour les prévenir, respectez les protocoles d’hygiène, surveillez les signes d’infection (douleur, fièvre) et encouragez le patient à s’hydrater. Un suivi post-retrait est essentiel pour vérifier que la vessie fonctionne correctement. En cas de doute, consultez un médecin. Ce guide vise à simplifier la cotation et la réalisation du retrait de sonde urinaire pour les IDEL, tout en respectant les normes de la NGAP.
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